Ces engagements se situent à un double niveau
– Dans la programmation elle-même, c’est à dire à travers le choix des films et les démarches de sensibilisation des publics.
– Dans l’organisation du festival lui-même, au cœur des orientations des Ceméa, organisateurs du festival.
Une prise en compte dans la programmation des films et des débats
Tous les comités de sélection des films sont en veille sur cette question environnementale. Les programmations jeunes publics notamment mettent en avant chaque année, plusieurs films qui permettent d’engager un éducation citoyenne à l’avenir de la planète, pour les enfants. Un compte à rebours, 10 ans avant 2030, a été mis en place au sein de l’édition compétitrice du festival en 2020. Chaque année, est ainsi programmée une conférence majeure sur les grandes questions de la transition écologique et du développement durable : biodiversité, impact du numérique sur la planète, problématique des ressources en eau, enjeux climatiques… L’objectif est de sensibiliser et de mobiliser tous les publics pour l’avenir de la planète.
Les orientations et la stratégie des CEMEA, organisateurs du festival et du FIFE
Les CEMEA, ont défini une trajectoire pour intégrer les enjeux d’un développement durable de la planète au sein de leur propre organisation, donc dans celle du festival. Ils ont ainsi inscrit les enjeux de transition écologique dans leur projet national lors de leur congrès en 2021, et se sont dotés d’un chargé de mission national dédié en 2022. Une démarche « Bilan GES » est engagée progressivement depuis 2022 au sein de l’association. Ce diagnostic est organisé en 8 thématiques : association engagée, bâtiments et énergie, déplacements, consommations et achats responsables, numérique éthique, biodiversité, finances éthiques, ressources humaines éthiques. Cette démarche rejoint les objectifs responsables visés par la Charte de développement durable pour les festivals, portée par le ministère de la Culture depuis décembre 2021.