Le café pédagogique : 18ème Festival des films d’éducation
“Chaque année depuis 17 ans, durant 5 jours à Évreux, le Festival International du Film d’Éducation, organisé par les CEMEA, propose un large choix de film, courts, moyens, longs métrages, fictions, animations, documentaires. Les films proposés et le regard de leurs réalisateurs abordent les grandes problématiques de l’éducation, de l’enfance et de la jeunesse, de la transmission culturelle ou intergénérationnelle, et de la lutte contre toutes les discriminations, à travers des histoires et des parcours de vie d’enfants, de jeunes et d’adultes. Ces films de fiction, ces documentaires ou ces films d’animation, de tous les formats, s’adressent à un très large public, parents, éducateurs, responsables associatifs, politiques ou des collectivités locales et tout citoyen. Cette année, 10 documentaires font découvrir des univers culturels différents : Vietnam, Russie, Burkina Faso, Colombie… et des thèmes variés : relations entre les générations, discriminations, enfance, adolescence, engagements citoyens. Le festival court du 29 novembre au 3 décembre à Évreux.”
Source : https://www.cafepedagogique.net/2022/11/22/18eme-festival-des-films-d-education/

Paris Normandie : 18e Festival international du film d’éducation d’Évreux : majeur, vacciné et pleinement engagé
“En cinq jours à partir du 29 novembre, ce sont pas moins de 91 films qui vont rythmer le prochain Festival international du film d’éducation au Pathé d’Évreux. Cette édition 2022 conserve ses valeurs : des thèmes bien souvent d’actualité (environnement, migrations, parentalité), une large part dédiée à l’éducation, évidemment, et « de belles histoires », comme les aime Christian Gautellier, le président du festival…”
Retrouvez l’article complet.

Vousnousils : Le Festival international du film d’éducation fête sa 18e édition
” Pour cette édition, le festival revient avec une nouvelle sélection de films, court-métrages, fictions, films d’animations et documentaires, réalisés dans différents pays du monde et traitant tous de thématiques éducatives. Des sujets variés comme l’enfance, la parentalité, l’école, l’adolescence, les sciences, l’amitié, les minorités… y seront explorés. Il sera également possible de rencontrer et de débattre avec les réalisateurs présents sur place.”
Retrouvez l’article complet.

Festival international du film d’éducation : quand le cinéma fait grandir

VousNousIls a passé une journée au Festival international du film d’éducation, entre projections, conférences et rencontres. Reportage.

Paris-Normandie : François Gemenne, co-auteur du rapport du Giec, au festival du film d’Éducation à Évreux

Paris-Normandie : La jeunesse au cœur du Festival international du film d’éducation à Evreux

Le café pédagogique : Le Festival international du film d’éducation se prolonge

Tout’educ : Le palmarès du 18ème Festival international du film d’éducation (CEMEA), le lundi 5 décembre 2022.
Le Grand Prix du long métrage de fiction du Festival international du film d’éducation a été décerné samedi 3 décembre à Alam, de Firas Khoury.
Dans ce film à la fois drôle, sérieux et engagé, l’on découvre de jeunes lycéens palestiniens qui sont à première vue comme tout ceux que l’on trouve dans le monde entier. Ils se mélangent, entre amis et simples connaissances, au gré de petites aventures, faisant encore fi des différences sociales et des trajectoires qui déjà se dessinent et se figeront par la suite. Leur monde est mouvant, ils testent, veulent prouver, aimer, croire. Mais en Palestine, les combats politiques sont différents, les expulsions vécues dans la chair, les violences subies tenaces, et l’innocence de la jeunesse ne semble pas tout à fait la même.
Alors quand se prépare le jour de l’indépendance israélienne, qui est également le jour de commémoration de la “Nakba“ pour les Palestiniens (la catastrophe), Tamer se laisse emporter dans l’acte de résistance que préparent Maysaa, qu’il convoite et ses amis, bien plus politisés que lui. Leur but, remplacer le drapeau israélien qui flotte au dessus de l’établissement, alors que celui-ci accueille uniquement de jeunes Palestiniens.
Au milieu du film, l’image d’une horloge qui ne contient qu’une seule aiguille, celle des secondes qui s’égrènent sans fin, inspire cette lutte interminable et qui semble sans espoir, perdue comme l’est le personnage de Tamer dans ce monde flou, fou qui lui intime de choisir entre sa jeunesse inexplorée et le réel si froid. Comme dans ce cours d’histoire où le professeur se doit de faire une leçon sur le prestige et les bienfaits des actions des israéliens.. et qui, après qu’une partie des élèves se soient rebellés, demande au jeune héros de choisir entre rester en classe, ou être viré de l’école..
Retrouvez l’article complet sur Tout’educ

 

Tout’educ : 18ème Festival international du film d’Education, 5 jours et plus pour s’ouvrir au monde (CEMEA), le jeudi 1er décembre 2022.

Hans Sierck ne s’appelait pas encore Douglas Sirk, il était allemand et son film “Petit gamin“, tourné à Rotterdam, avait été sélectionné pour le 1er festival de Cannes, en 1939… qui n’eut jamais lieu, l’Allemagne ayant entretemps envahi la Pologne. Pour sa 18ème édition, le Festival international du film d’éducation a inscrit à son programme une case “patrimoine cinématographique“ et projeté ce film oublié qui retrace l’itinéraire d’un petit voyou que l’intelligence d’un curé qui lui fait confiance, éducateur moderne sans le savoir, ramène sur le droit chemin.

Du 29 novembre au 3 décembre, ce festival présente 91 films, des courts et des longs métrages, des films d’animation, des documentaires et des fictions, venus du monde entier, VietNam, Kazakhstan, Italie, Slovénie, Colombie, Islande, Palestine…, et de France bien sûr. Des films qui évoquent l’éducation ou qui donnent à penser, disponibles pour certains en ligne jusqu’à Noël.

Dans Spotless par exemple, court métrage assez cru, c’est la vie d’une adolescente vivant dans la précarité qui se trouve totalement gâchée par la précarité menstruelle. Il y a aussi ce document animé où de vieilles dames Slovènes racontent un temps où les femmes n’étaient pas maîtresses de leurs
corps et des relations sexuelles que leurs imposaient leurs maris. Au public, la réalisatrice Julie Chauvin, dira à la fin de la projection de son documentaire “Là où tout se joue“, entre dialogues et rencontres par le biais du théâtre, sa joie de voir qu’il “commence sa vie avec vous“.

Pour la première fois, quatre films (déjà programmés l’an dernier) sont réservés à des enfants de maternelle, qui vont remplir deux salles de 200 places. “Nous devions créer une seule séance, explique à ToutEduc Louise Bourtourault, chargée de programmation courts et moyens métrages, et
finalement on a eu tellement d’inscriptions qu’on en fait deux, on a touché vraiment beaucoup de maternelles donc je pense que ça va se pérenniser parce que c’est une vrai demande, et on créera sûrement une programmation dédiée“.

Sloan, Lila et Théo, élèves du lycée Senghor d’Evreux, vont dans le cadre du festival réaliser leur film, une histoire de tableau qui recèle sous son cadre les négatifs de films précieux et dont les cinéphiles avaient perdu la trace… Comme chaque année en effet, le festival, en partenariat avec des
établissements normands, permet à des classes “option cinéma“ ou avec un enseignement de spécialité “cinéma, audiovisuel“ de rencontrer, de s’immerger dans ce qui les fait rêver, qu’ils pensent en faire leur métier ou simplement développer une sensibilité fondée sur une culture du
7ème art.

Le festival d’Evreux, analyse Louise Bourtourault, a cette année une très forte fréquentation, mais doit poursuivre son travail qui consiste à aller chercher les habitants de la ville hôte : “Il y a eu un travail de fait notamment par les CEMEA Normandie avec des séances hors les murs à Évreux, en EPHAD, à l’hôpital, et même le reste de l’année en plein air pour sensibiliser les familles, leur faire
découvrir. Les partenariats de terrain, c’est ça aussi qui fait que les habitants vont finir par connaître le festival et s’y intéresser.“

Autre objectif des organisateurs, internationaliser la programmation. C’est aussi l’occasion pour les CEMEA de négocier les droits des films qui seront projetés dans une trentaine de festivals, organisés en Régions par leurs délégations locales, selon des formules très variables, un jour par mois pendant un an, ou deux journées pleines, mais aussi de nouer des relations avec ses homologues d’autres pays, Européens comme la Belgique, le Portugal, la Grèce, l’Espagne…mais aussi en Uruguay, au Brésil.. D’ailleurs des échanges sont prévus avec des festivals présents au Canada et en Océanie. Le
mouvement d’éducation populaire veut faire passer le message, en France et à l’étranger, le cinéma permet une approche globale de l’éducation.
Retrouvez l’article sur Tout’educ

Une réponse à “La presse parle du FIFE !”

  1. Super festival .Cette année, 3 jeunes femmes, permanentes et militantes des cemea de Polynésie participeront avec enthousiasme à cet événement. Que du bonheur de vivre cette expérience pour nos militants ultra marins.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

9 + 19 =