La 14e édition du Festival international du film
d’éducation aura lieu du 4 au 8 décembre, au cinéma Pathé d’Évreux.

On ne change pas une formule qui gagne. Pour sa 14e édition, le Festival international du film d’éducation poursuivra sa route du mardi 4 au samedi 8 décembre, au cinéma Pathé d’Évreux, avec quelque 70 films présentés, issus de 30 pays, avec deux compétitions à la clé pour les courts et moyens métrages d’une part, et les longs-métrages de l’autre. Et une programmation jeune public renforcée avec 30 films et un calendrier augmenté puisque le festival a débuté dès mercredi, avec une journée dédiée aux plus jeunes (les 5-7 ans). Quatre autres rendez- vous leur seront consacrés durant le festival. Mille deux cents jeunes devraient participer à cette 14e édition sur le temps scolaire et périscolaire.

7 000 entrées l’an dernier

Cette première journée devrait permettre aux organisateurs de dédensifier les quatre jours du festival. Ainsi que la journée de mardi qui débutera dès 9 h 30 avec des séances jeune public (collège le matin et primaire l’après-midi). Avec ses 7 000 entrées l’an dernier, ce rendez-vous à succès du début de mois de décembre commençait à se sentir un peu à l’étroit. Il optimise la journée du mardi sans imaginer empiéter un jour sur le lundi, assure Christian Gautellier, le directeur du festival. Tout comme il n’entend pas restreindre le festival à une seule thématique. Il observe des lignes de forces, cette année. La famille sous toutes ses formes. Il observe qu’il y aura «beaucoup de films avec des femmes» qui abordent «la question des femmes plus que du féminisme», souligne-t-il.

Des sujets d’actualité

Christian Gautellier rappelle que les critères de sélection sont basés avant tout sur la qualité, sont retenus les meilleures fictions, les meilleurs documentaires, les meilleurs films d’animation, tout en respectant la diversité des questions et des situations géographiques. Ce qui donne à l’arrivée «une très grande diversité». Comme les sujets abordés lors des différentes tables rondes. «Ce sont de grands sujets en lien avec l’actualité», indique-t-il. Les nouvelles formes de famille et de parentalité (avec la participation de la sociologue Irène Théry), la prévention du sexisme et du harcèlement sexuel à l’école ou encore l’Enfant et la précarité dans les familles. «Trois sujets qui agitent les lieux éducatifs en France», note Christian Gautellier.

Des jeunes du lycée Senghor

Le directeur du festival rappelle que ces cinq jours de cinéma sont ouverts à tous, qu’il y a «de très belles histoires, fortes en émotion». Il cite notamment le film d’ouverture, Une Saison ardente, de Paul Dano. Ou encore le film de clôture, Amal, de Mohamed Siam. Ou Miraï, ma petite soeur, de Mamoru Hosoda. Les grands films du soir seront suivis de débat avec les réalisateurs ou de l’équipe du film. Enfin, comme les années précédentes, le hall du cinéma devrait fourmiller de 150 jeunes apprentis cinéastes, journalistes, critiques, blogueurs. Des jeunes pour la plupart venus du lycée Senghor. On pourra suivre leurs travaux au jour le jour sur le net (blog.festivalfilmeduc.net) durant la durée du festival.

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