Quelque 70 films seront présentés durant les 5 jours du festival du film d’éducation d’Evreux, du 4 au 8 décembre. “Les autres festivals choisissent les films en fonction de leur genre, documentaire, animation, fiction, courts ou longs métrages, nous, notre sélection porte sur leur objet, l’éducation au sens très large, et notre regard transversal nous permet d’avoir les meilleurs dans chaque catégorie.” Christian Gautellier, directeur du festival (et directeur de la communication des CEMEA), interrogé par ToutEduc, ajoute que, cette année, “beaucoup de films ont pour thème la transmission, les relations intergénérationnelles, et parmi les trois conférences débats qui sont organisées cette année, l’une porte sur les nouvelles formes de la parentalité (avec Irène Théry)”. Les deux autres ont pour thème les violences scolaires et le harcènement, avec Eric Debarbieux, et l’enfance en situation de précarité.
Cette année est également marquée par un nouveau prix : 5 films, remarquables pour les valeurs humanistes dont ils sont porteurs, verront leurs droits achetés pour permettre leur diffusion dans les médiathèques, les maisons de jeunes, les écoles. Par ailleurs le renforcement de la collaboration avec le département permet de multiplier par deux les ateliers de cinéma (voir ToutEduc ici).
Le festival voit par ailleurs sa dimension internationale prendre plus d’importance, puisqu’une trentaine de pays sont représentés, par des films ou par des membres des jurys, et les éditions délocalisées du festival se multiplient, aux Seychelles, aux Comores, à Madagascar, en Uruguay, et bien sûr dans les régions françaises. Le partenariat avec la CNAF permet aussi d’augmenter la diffusion vers le jeune public. Les plus petits bénéficieront d’ailleurs une semaine avant le festival d’une séance spéciale.
Le festival est organisé par les CEMEA en partenariat avec les collectivités (Ville, Département, Région), la CAF et la CNAF, Canopé, plusieurs ministères, l’ENPJJ (l’école de la protection judiciaire de la jeunesse)…